Makelele: "On affronte la meilleure équipe actuelle du championnat"
Claude Makelele a toujours été élogieux à l’égard de la formation limbourgeoise.
- Publié le 20-10-2018 à 11h15
- Mis à jour le 20-10-2018 à 11h16
Claude Makelele a toujours été élogieux à l’égard de la formation limbourgeoise. Le leader du championnat : tel est le morceau qu’essayera de croquer Eupen ce samedi.
"J’ai parlé de match exceptionnel à mes joueurs, clame Claude Makelele. On va défier le leader, qui n’a pas encore perdu un seul match en championnat ! Genk est actuellement la meilleure équipe de notre championnat. À nous de faire basculer l’histoire et de leur infliger leur premier revers."
Un espoir ne pouvant se concrétiser qu’au terme d’une prestation sans faille de l’ensemble de l’effectif panda. "Genk propose un jeu offensif et ouvert. Toutes les conditions sont réunies pour réussir une belle prestation. Même si, pour avoir vu pas mal de parties de notre hôte de ce soir, il n’y a pas trop de déchets chez eux (rires) !"
Et le technicien français de peaufiner son analyse de l’équipe de Philippe Clément : "Elle est efficace collectivement et des individualités sont capables de faire la différence à tout moment. On va être confronté à une puissance offensive très efficace. Avec un nombre élevé de joueurs ayant déjà trouvé le chemin des filets, ce qui démontre un danger venant de partout. Genk est en pleine confiance, ce qui leur permet d’évoluer totalement sereinement."
Pas question de croire que les Limbourgeois auront déjà la tête à l’Europa League et à Besiktas. "Le championnat et la Coupe d’Europe sont deux contextes différents. Cela permet à Genk d’avoir du rythme et cette équipe sait distinguer les deux compétitions."
S’il réclame "générosité, collectif et sacrifice", Claude Makelele évoque brièvement l’affaire. "C’est décevant pour le foot belge", signale celui qui s’était interrogé après Antwerp-Eupen l’an dernier. "Quand il y a une injustice, tous les entraîneurs crient au scandale. C’est humain. Des erreurs, les arbitres en commettront toujours. Comme nous, les entraîneurs."